Delwis owel,
Il y a peu, lorsque nous étions prisonniers de l'apparence animale qui n'était point la nôtre, une jeune Nébulix m'offrit son aide. Ensemble, nous avons arpenté les landes à la recherche du magicien qui nous avait jeté cette malédiction. À un moment, nous nous sommes rendus à Taïca Miril. La Nébulix semblait intriguée par ce bâtiment, je lui ai donc fait visiter en lui mentionnant qu'il s'agit d'une ancienne académie désormais vacante. Parfois nous utilisons Taïca pour des fins diplomatiques, ou quelques rituels magiques aux niveaux inférieurs, mais sporadiquement seulement. La Nébulix en question me fit part d'un manque d'espace en Hildrim pour leur chevalerie. Elle me soumit une requête afin d'utiliser Taïca pour y entraîner la chevalerie hildrimoise. Ils ne sont que deux chevaliers et deux écuyers, ce qui ne constitue pas un nombre excessif. En les laissant s'entrainer en Taïca, pour pallier à leur manque d'espace en Hildrim, nous pourrions ainsi rapprocher nos deux peuples et partager certaines informations et techniques de combat plus aisément. Loin de moi l'idée de les intégrer à nos coutumes ou de partager les leurs, mais de simples échanges sur différentes bases, dont diplomatiques, militaires et commerciales. Certes, cette chevalerie obéit à la reine Astérie, mais en Taïca, elle serait respectueuse de nos lois. J'ai mentionné qu'il n'était pas de mon ressort d'autoriser une présence Nébulix en Taïca, et que je ne pouvais parler au nom de notre peuple. Voilà pourquoi j'en réfère à toi, owel. Il n'y a rien de décidé encore, le partage de Taïca n'est qu'une idée qui plane. Seulement, en tant que Siril du peuple, je crois que ce genre de chose relève de toi.
Tael owel
Nelthys
L'emblème de l'Avalanche fut apposé