Recueil de pensé
Elvarielle Del'Anirë
Sous une palissade de Val'Arak, après l'élu.
Lorsque mes yeux avides de richesses se posent sur l’étendue paisible du décor woialë, je prétend avec assurance ne jamais être en mesure d’observer plus belle œuvre d’Aeltisis. Rien n’est comparable… La forêt est vivante, dans le souffle de Sul les feuilles se bercent et j’entends goutter les effets de Nèn. Une nature, évoluant selon ses lois antique, manoeuvré par l’instinct sauvage, au son du feu.
Pour préserver ce sanctuaire, ma lance dérobe la vie. Le sang coule sous mes lames, inonde la végétation, ou peint les arbres alors que je me dois d’être impitoyable, faucheuse de vie. La souffrance n’est jamais atténuée, elle persiste, s’ancre davantage jusqu'à infecter le cœur pour blesser l’âme. Ceci est la véritable bataille.
Pourtant, sans culpabilité, ma lance heurte les enfants de Kalos. Ceux-là ne détiennent pas la vie et ne représente aucune valeur. Ils sont le produit du mensonge, d’une tromperie, de putrides objets dans lesquels une âme tordue vint s’incruster. Ceux là ne peuvent prétendre au cycle sans en subir les conséquences. Pour cela, nous sommes en croisade et mon cœur est léger lorsqu’il éprouve la satisfaction d’un talent accompli, tuer.